À la base, je voulais faire un gros pavé sur l’ensemble de mes jeux préférés. Un genre de liste avec de courtes explications mais je pense que c’est une meilleure idée de faire comme ça. Je veux parler des jeux et séries de jeux que j’aime, sans me limiter et pas faire un bête top dix de mes titres préférés… Du coup, je vais simplement commencer par celui auquel je joue en ce moment. Toutes les images en jeu sont de ma création, elles servent à illustrer mon propos et ne dévoilent rien sur l’histoire ou les secrets du jeu.

The Binding of Isaac: Rebirth c’est la renaissance d’un jeu déjà fantastique et même si la première version était assez limitée par son moteur, j’y avait passé de sacrés bon moments dessus ! Hélas, impossible pour moi de le relancer aujourd’hui car il est incompatible avec macOS Catalina… À l’époque, l’annonce de Rebirth m’avais mis une hype de folie ! Je l’attendais avec tellement d’impatience, je l’ai acheté les yeux fermés et quelle claque ! L’esprit du jeu de base avait été conservée et surtout vachement améliorée grâce à ce nouveau moteur ultra léger, fluide et tellement plus joli graphiquement. La direction artistique du jeu est assez dingue, on évolue dans un univers gore, sale, malsain… Mais aussi mignon et attendrissant par moment. C’est efficace !

C’est un jeu avec lequel j’entretiens une relation particulière. Je peux y jouer des heures entières sur des semaines ou le bouder pendant des années… En ce moment par exemple, c’est un jeu sur lequel je passe beaucoup de temps, j’ai pigé des principes à la con et j’ai un bon feeling avec lui. Les parties gagnées me procurent un plaisir immense, surtout quand j’arrive à avancer dans l’histoire après des combats acharnés. Et les parties perdues ne sont qu’une occasion de recommencer pour peut-être faire mieux. Tout ça en découvrant des trucs ici et là.

En dehors de moi faut quand même que je vous parle un peu du jeu en lui-même non ? De base, ça raconte l’histoire d’Isaac, voulant échapper à sa mère très à l’écoute du tout puissant. Elle entend à plusieurs reprise la voix du seigneur lui demandant de prouver sa foi en privant son enfant de sa joie, puis de son honneur pour finalement devoir le tuer. Isaac l’ayant entendu décide de s’enfuir au sous-sol et c’est alors que commence votre aventure. Évidemment, je ne vous dévoile pas tout en vous disant que ceci n’est que le début d’une histoire bien triste, que beaucoup reste à découvrir et surtout qu’il y a différents niveaux de lecture.

Tout au long de votre aventure vous allez descendre de plus en plus profond dans ces sous-sols. Votre but est d’aller le plus loin possible jusqu’à votre mort… C’est un peu comme si vous enchainiez les donjons de The Legend of Zelda, le premier sur NES. Ils seraient empilés les uns sur les autres et générés aléatoirement : Les salles de boss permettraient de descendre encore plus bas et les objets de donjons seraient remplacés par des salles jaunes vous donnant un objet un peu mieux que les autres.

Car selon moi, le point central du jeu, c’est ça : les objets ! Chaque partie étant une nouvelle descente aux enfers, ce sont les objets passifs, actifs, bombes, clés, argent, cœurs, cartes, pilules… qui feront qu’une session sera totalement différente de la précédente. Votre mémoire sera mise à rude épreuve, il faudra se souvenir des effets de chaque objet. De plus, vous débloquerez des secrets en fonction de comment vous jouez, ces derniers permettent « d’agrandir » votre liste d’objets potentiels à acquérir dans vos aventures futures.

Tout ça en fait un jeu vraiment blindé de secrets et trucs à découvrir mais il y a tellement plus de choses ! Un bestiaire monumental, des milliers de possibilités de génération de « donjons », des chemins à suivre pour faire tel ou tel truc, des monstres assez variés que vous allez aimer et d’autres que vous allez haïr, des challenges, plusieurs personnages jouables… Tout ne me reviens pas en tête mais y’a de quoi faire, croyez-moi !

Cerise sur le gâteau, les DLC payants ajoutent réellement du contenu conséquent à ce qui est déjà présent, c’est assez fou la quantité de trucs qu’il y a quand on y repense ! Ils changent aussi le nom du jeu, au début on commence avec Rebirth, il devient Afterbirth, puis Afterbirth+ et enfin, il se clôture sous le nom de, Repentance. Peut-être l’aurez-vous remarqué, je ne possède pas encore le dernier chapitre du jeu, il n’est pas compatible sous macOS.
Vous pouvez aussi modifier le jeu ! Ça permet d’ajouter des fonctionnalités créées par la communauté des joueurs et certains « mods » ont été intégrés officiellement au jeu tant ils étaient bons ! Personnellement, j’en utilise pour mieux lire le jeu. Par exemple, j’enlève les « overlays » qui ne sont là que pour rendre le jeu plus joli et j’utilise aussi un outil qui donne une description aux objets, je ne veux pas me fatiguer à retenir les effets des centaines d’objets présents dans ce jeu…

Bref, The Binding of Isaac: Rebirth est un jeu que j’aime énormément ! J’y ai beaucoup joué, j’y joue en ce moment et j’y jouerais encore dans 10 ans probablement. Ça ne vieillit pas ce genre de jeu ! Le style graphique est efficace, il y a beaucoup de clins d’œil aux autres jeux de l’auteur et au monde du jeu vidéo de manière générale. La musique, même si je la coupe car j’ai souvent une série à côté est bien en accord avec le jeu : glauque et rythmée. Certains morceaux de l’OST resteront dans mon esprit pendant un long moment.

Voilà, des tas de petits pavés pour parler d’un jeu fantastique. J’espère que vous aurez apprécié cet article autant que moi j’ai aimé l’écrire. Si vous voulez y jouer, le jeu est dispo sur la plupart des plateformes ! J’ai vraiment envie de parler de tous ces jeux que j’aime tant ! Mettre des mots sur du papier virtuel pour ancrer ça quelque part. Des bisous !