Cet article est un petit défi que je me suis lancé, je voulais voir si j’étais capable d’écrire quelque chose directement sur le pouce et sans passer par un ordinateur. Il me fallait un sujet un peu aléatoire, un truc qui soit facile à sortir de mon esprit. J’ai donc choisi de parler des méthodes de saisies de texte sur un mobile en 2021. Je sais c’est très geek comme sujet mais j’aime bien, je peux parler des heures sur un sujet comme celui-là… Même si, ici j’ai fait au plus simple.

Elle est loin l’époque des claviers avec un accès à l’ensemble des lettres de l’alphabet et la ponctuation sur neuf touches. Ce clavier a un nom mais je ne m’en souviens plus… Sâchez que ça n’est sûrement pas le T9, qui était un système d’auto correction et prédiction des mots, basé sur ce clavier. Il en existait beaucoup d’autres, celui-ci était juste le plus populaire.

Aujourd’hui, ça parait tout bête d’utiliser un clavier virtuel AZERTY. Depuis une quinzaine d’années à peu près, on a pu voir pas mal de choses, il y a eu des expérimentations mais la base est restée la même.

J’ai notamment en tête Minuum Keyboard qui m’avait marqué par son approche minimaliste et assez performante. Le clavier AZERTY était reparti sur une ligne plutôt que trois et couplé à une prédiction performante, il fonctionnait plutôt bien. Ça laissait aussi plus de place au contenu affiché à l’écran.

Mais que reste-t-il vraiment de ces essais aujourd’hui ? Je veux dire que c’est quand même assez rare de voir quelqu’un débarquer avec une nouvelle façon de faire et en même temps certaines choses apparues au début puis oubliées refont surface.

La saisie gestuelle est un exemple assez flagrant. Le principe est de faire glisser son doigt sur le clavier pour joindre les lettres d’un mot. C’est un coup à prendre mais ça peut être assez performant tout en réduisant la fatigue musculaire. Évidemment, il faut savoir écrire à peu près bien pour que la reconnaissance des mots et la prédiction fonctionnent correctement. Je me souviens l’avoir expérimenté au moment de Android Gingerbread sur des claviers tiers et c’était déjà très avancé à l’époque. Ça s’est peaufiné avec le temps mais sans jamais vraiment être une fonctionnalité mise en avant. Les principaux fabricants des systèmes d’exploitation mobiles de ces dernières années l’ont tous intégré mais j’ai l’impression que c’est assez peu utilisé au final, enfin je ne connais personne qui l’utilise vraiment.

Ce que je vois beaucoup par contre c’est l’usage de la dictée. Ce truc s’est tellement amélioré avec le temps et c’est d’un pratique ! Personnellement c’est ce que j’utilise le plus. Je trouve que c’est un très bon compromis entre le texte et la voix. Attention, je ne parle pas des messages vocaux qui eux sont à bannir mais c’est un autre sujet ça…

J’ai aussi cette impression que à trop vouloir prédire les mots que l’on pourrait écrire, les claviers sont devenus moins bons en matière d’auto correction. Sur l’orthographe d’un mot, la grammaire basique ou même la conjugaison, il y a comme un struggle autour de « qu’es ce qu’il a écrit ? », « qu’es ce qu’il veut écrire ? » et « qu’est-ce qu’il va écrire ? ».

Il y avait une fonctionnalité de SwiftKey qui était géniale, le clavier était capable de se souvenir de comment on saisissait les choses, nos habitudes de saisies et il créait une espèce de carte avec la répartition globale de la ou on appuyait précisement pour chaque lettre. Tout ça servait à mieux comprendre l’utilisateur et après environs un mois d’usage, le clavier était ultra performant.

Enfin bref, cet article a été amusant à écrire. J’ai fait avec les différentes méthodes de saisie à ma disposition sur mon mobile. Je l’ai rédigé dans mon lit et la correction n’a pas été aussi simple cela dit… Je ne suis pas très à l’aise avec l’édition sur un si petit écran. Je l’ai faite en plusieurs fois… Dans le train et aux WC, mais j’avoue avoir triché un peu pour les dernières relectures qui ont été faites sur ordinateur. Ah et tant qu’à faire, j’ai aussi publié cet article directement depuis mon smartphone.

P.-S. l’écriture de départ, celle où je mets tout ce que j’ai à dire sur le sujet sans corriger et en suivant mon plan, m’aura coûté trois pour-cent de batterie, c’est beaucoup je trouve.