Fin Octobre 2021, Lumos est venu en vacances à la maison et ce fut pour moi l’occasion d’apprendre une montagne de choses sur lui. Les chiens sont tous différents et il y a certaines choses que je ne peux pas obtenir de Loar mon Berger Blanc Suisse mais que je peux apprendre avec d’autres.

«  J’ai content ! »
«  J’ai assis ! »
« J’ai debout ! »

Pour la petite présentation

Lumos est un Tamaskan de six ans. Cette race, peu connue en France est pour le moment en construction avec un but précis visant à faire des chiens d’apparence dite lupoïde mais avec le tempérament d’un chien de famille, sociables avec les humains contrairement aux autres races de ce type-là qui sont généralement un peu plus réservées, voir flippées de la vie.

Lumos posède un visage assez charismatique !

Personnellement, c’est une race que j’ai découvert il y a quelques années, on en parlera plus en détails plus tard, dans un autre post. Je l’ai découverte via Furry Road, dont Lumos fait partie. Un lien d’amitié assez fort s’est créé entre nous et aujourd’hui, nous sommes très proches.

Comment ça se fait que Lumos est avec moi ?

Il nous était déjà arrivé d’échanger les chiens pour diverses raisons mais cette fois-ci c’était un peu différent. Nox, l’autre Tamaskan de chez Furry Road était en chaleurs et pour des raisons personnelles, c’était plus facile que Lumos vienne en vacances chez moi. Loar quant à lui, est parti en vacances avec sa première amoureuse et deux de leurs enfants où il ne s’est pas ennuyé une seule seconde.

À la Défence, hyper sérieux.

Fin de l’introduction

Voilà pour les « présentations » et pour la suite, je voudrais un peu revenir sur ce que j’ai pu apprendre en vivant au quotidien avec un chien loup ayant trente pour-cent de contenu de loup comme Lumos. Vous pouvez un peu voir cet article comme un retour d’expérience et une mini analyse de lui, par un amateur en chiens sans réelles compétences en « analyse de chiens ». Je ne sais pas trop comment bien structurer mon récit alors je vais prendre les choses comme elles me viennent à l’esprit.

Monsieur Lumos….
…faisant de son mieux pour…
…impressionner d’enfants.

A la maison mais pas tout seul

Lumos est une peluche ! C’est vraiment quelque chose de fou, même s’il n’est pas vraiment un demandeur de câlins ou gratouilles. Évidemment, il a ses moments de « foufou grattez moi mes fesses » mais en vrai, c’est plutôt à nous humains, d’aller chercher les papouilles. Il apprécie vraiment ces moments où il joue le rôle de la balle antistress et encore plus si on connait ses points G. Par exemple, passez le doigt tout doucement du haut de son museau jusqu’à son front pour ensuite passer la main sur sa tête et enfin finir dans son encolure, il adore vraiment beaucoup et le fera savoir.

Rester seul fût un peu plus compliqué que prévu, ça sera l’unique « point noir » de ces deux dernières semaines. Et encore, ce n’est pas sa faute à lui. Il débarque dans un nouvel environnement, avec l’odeur d’un autre chien et des bruits dehors. Concrètement, Il a hurlé pour appeler « à l’aide je suis tout seul dans un endroit que je connais mal » et il a détruit un meuble en plastique dans le but d’atteindre un sachet de friandises. Ce n’est vraiment rien de grave mais c’est très important d’analyser et comprendre ce qu’il s’est passé. J’aurais dû prévoir les choses en lui laissant des trucs à faire et je mets aussi ça sur le dos d’un trop plein de confiance de ma part car chez ses humains, y’a pas de problèmes. On peut donc dire que c’est juste un point gris. Dans ce genre de moment, ça ne sert à rien de s’énerver ou gronder, ce n’est pas cohérent et de toute manière, un chien ne comprend pas que « c’est mal ». Du coup, pour souffler et détendre l’état de tout le monde on a été faire une longue balade. A notre retour, j’ai tout rangé dans le calme, sans pression.

De manière générale, à l’intérieur, c’est un chien assez calme et la maison c’est le lieu du repos et des repas.

Les dits enfants en arrière plan et Lumos fixant un truc hyper intéressant.

Dehors, globalement

Quand c’est le moment de sortir, Lumos fait sa petite danse de joie avec des acrobaties et tout. C’est assez rigolo et quand on se prend au jeu, il y a vraiment de quoi s’amuser juste avant d’aller dehors.

Chaque balade est une occasion d’observer et d’apprendre avec lui, il marche en laisse et ne tire pas, c’est très fluide et agréable. Il est aussi très à l’aise dans une grande ville comme celle où j’habite, pour un chien-loup c’est vraiment quelque chose de super. Il faut vraiment lui laisser le temps de renifler et prendre les odeurs, c’est son temps à lui. Tous les arbres, poteaux, poubelles… Sont sujets à arrêts pour sentir qui est passé par là. Lui aussi laisse ses messages dont certains sont argumentés sur toute la chaussée… Je veux dire par là que quand le sol est mou (sable, terre…), monsieur s’amuse à gratter le sol pour en foutre partout. Il peut aussi le faire sur sols dur mais c’est plus rare, il se fait les ongles peut-être ? Ça peut donner des moments assez rigolos mais en vrai non, faut anticiper ça pour garder la ville propre.

Sur les marches de Montmartre.
Croyez-moi, les touristes ont kiffé !
Et moi aussi !

Les humains, c’est bien !

Que ce soit dehors ou dedans, les gens s’intéressent beaucoup à Lumos et il leur rend assez bien tant il aime les gens, les enfants et tout. Ma mère est venue passer quelques jours avec nous et ça a été le coup de foudre entre ces deux-là. Il n’a pas une once de crainte envers les humains. C’est trop bien et ça permet de créer des discutions avec les gens.

Hélas, les gens sont beaucoup trop intrusifs… Ce n’est pas qu’avec Lumos d’ailleurs, j’ai les mêmes problèmes avec Loar. Entre les gens qui parlent et jugent sans savoir en t’expliquant que ton chien est de telle ou telle race ou encore ceux qui font des commentaires sur comment devrait vivre ton chien… Un ras le bol général est présent. Parfois, on évite même les gens sympas.

Ma mère faisait l’imbécile à côté…

Lumos préfère les filles

Ce point-là est la chose la plus important que Lumos m’ait appris et j’avoue, je ne suis pas sûre de réussir à transcrire correctement les choses.

Ses humains m’ont prévenu au niveau des rencontres d’autres chiens qu’avec les femelles, il n’y a pas de problèmes. Qu’avec les mâles castrés, sa passe mais faut rester vigilent en fonction de l’individus. Et qu’avec les mâles entiers, ça ne passe généralement pas.

Partant de ce principe, ils m’ont appris aussi comment gérer les rencontres des autres chiens. Comment faire en sorte que les choses se passent correctement, sans pression et sans stress. Et pour résumer grossièrement ces deux semaines de vie commune : l’intégralité de nos rencontres se sont bien passées.

Quand on voit un chien au loin, le corps de Lumos communique beaucoup, je ressens facilement son état et c’est ça qui est probablement indescriptible. Je n’ai pas besoins de « voir » pour savoir et comprendre. A ce moment, on ralenti doucement et soit on change de chemin pour éviter les choses et pas se prendre la tête. Soit on y va et c’est alors que je me détends le plus, je dis à Lumos qu’on va passer devant un autre chien et que tout ira bien. Il y a probablement de l’auto persuasion mais c’est vraiment ce que je pense. Vraiment, je mets le plus de douceur en moi et j’avance. En fonction du chien et de l’humain aussi, on n’hésite pas à demander les informations pour savoir si c’est une bonne idée ou non de s’arrêter pour dire bonjour ou non. Et si la tension monte, soit je change de direction dans la mesure du possible, soit j’avance un peu plus vite en rassurant Lumos avec ma voix.

Ce chien est l’un de mes modèles préférés !

Dans toutes nos rencontres, le fait de parler doucement à beaucoup joué, je le ressens vraiment. Faut arrêter avec cette idée de dominer l’animal ! Ici, le respect de l’autre, de sa sensibilité et de ses besoins à rendu les choses plus simples et plus appréciables pour tout le monde. Aussi, j’avais en sécurité la poignée de son harnais au cas où mais je n’ai pas eu à m’en servir.

Tout comme Loar, Lumos a un vrai besoin de sentir l’odeur de son interlocuteur et quand ça n’est pas possible, il se met direct dans « la trace » de l’autre. La truffe au vent, puis au sol, il hume et prend les informations. Enfin, il continue son chemin.

…Oui oui, ma mère faisait encore des trucs rigolos.

On a fait des photos !

Toutes les photos qui alimentent cet article ont été prises pendant ces deux semaines. Lumos est un modèle qui sait se concentrer malgré le tohubohu de la ville. Niveau « photos et pauses », Il fonctionne de la même manière que Loar, c’est trop bien ! En vrai, je l’ai juste placé à des endroits et j’ai fait mes photos en fonction de son naturel, je pouvais lui demander des trucs en échanges de friandises. Parfois les gens nous regardaient comme si on était une attraction mais passé le regard des gens, comme avec Loar, on a pu faire des photos formidables. Je suis vraiment très fier de moi et de ce que j’ai pu produire. Notamment à Montmartre, quelle joie de placer un chien sur un pupitre, devant des centaines de personnes pour faire une photo épique ?

« J’suis hyper mignon… »
« …nuf nuf nuf… »
« …et beau ! »

Conclusion

Je sais que je n’ai pas encore pris le temps de présenter Loar mon grand chien blanc que je parle déjà d’un autre… Mais voilà, j’ai passé deux semaines vraiment enrichissantes avec Lumos. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, c’est assez fou de voir le fonctionnement d’un autre chien. Je me sens assez privilégié de pouvoir garder ce chien chez moi. C’est un peu comme un très bon pote.

Dans mon apprentissage, j’ai vraiment compris des trucs. Il ne faut pas prendre la confiance et être toujours précautionneux car on ne sait jamais. Aussi, on a beau prendre toutes les précautions pour que les choses se passent au mieux, parfois ce sont les autres qui ne respectent pas les règles de bases.

Enfin bref, c’était mon retour d’expérience avec un chien loup adorable. Un bon chien, qui communique bien d’après moi et qui est à l’aise. Je ne suis ni éducateur, ni comportementaliste… Je suis juste un gars qui aime beaucoup les chiens et qui essaie d’en apprendre un peu plus.

Merci Furry Road pour ta confiance, ce fut pour moi un privilège certain que d’avoir eu Lumos à mes côtés pendant ces quelques semaines !

Mon ami Lumos !

Comme dit dans l’article, Lumos n’est pas mon chien. Cela-dit, vous pouvez le retrouver sur Instagram et Facebook.