Cette semaine, j’ai joué à ce jeu ou plutôt cette histoire interactive où l’on suit l’histoire d’Henry, un gars simple avec une vie sans prétention… Une femme, un chien et des projets en tête… Mais suite à un enchainement d’évènements nuls dans sa vie, il décide de partir s’isoler dans le Wyoming, au milieu de la forêt, le temps d’un été.

Nous voilà jouant ce rôle à la première personne, au milieu des arbres et bien que cet endroit soit porté par un style graphique assez minimaliste, c’est en réalité un environnement dense et cohérent. Le travail de la lumière est assez fantastique et on se surprend à apprécier marcher dans cette forêt en s’arrêtant parfois pour la beauté du paysage, c’est calme et agréable.

De base et comme son nom l’indique, on doit veiller sur cet endroit en suivant les indications de notre superviseur Delilah via un talkie-walkie. Mais vous savez quoi, ce n’est pas vraiment ça le but. En effet, c’est une trame qui nous portera mais ce sera surtout l’occasion de faire connaissance avec notre interlocutrice. L’écriture des dialogues est vraiment bonne, on se prend à les apprécier tant ils sont crédibles et on veut en savoir plus, quelque part on s’inquiète même quand le silence revient pour laisser place aux bruits environnants. L’immersion est totale !

Et c’est ça la force de cette histoire car sur quatre à cinq heures on suit un gars, paumé dans sa vie venant profiter de la solitude et du calme pour souffler. On obtient de l’équipement nous permettant d’explorer un peu plus mais ça reste assez anecdotique par ce qu’en vrai, il n’y a pas de grands méchants, de trucs à zigouiller partout, de complots ou que sais-je… Y’a bien une petite histoire secondaire pour nous faire « vivre un truc » un peu « wahoo » mais ça aussi c’est là pour jouer sur la relation entre nous deux personnages. La fin quant à elle fait assez débat. Personnellement, je l’ai trouvé logique et très à propos.

En vrai, il traînait sur ma liste de titres à faire depuis sacrément longtemps. Graphiquement très chaleureux je trouve, il représente bien ce qu’il montre : un été en forêt, loin des problèmes de la vie des villes.